respirationLa respiration – Source : spm
Comment relativiser face à cette crise de panique ?
Pour combattre cette phobie spécifique, il est important de se défaire de croyances limitantes. Et pour cause, au même titre que les personnes qui ont peur de la foule, il existe d’autres personnes qui ressentent une importante sensation de danger lorsqu’ils prennent le volant. Il en existe certaines qui ont réussi à dépasser cette crainte par anticipation ou angoisse imminentes en s’armant de quelques outils. Pour autant, il n’est pas obligatoire de conduire et il est contre-productif de s’y forcer car le conducteur devra avoir assez d’aplomb pour garder tous ses réflexes. La personne phobique devra ressentir l’envie de se remettre en selle et de surmonter cette crainte qui peut générer la panique. Cette dernière est le moteur de l’affranchissement d’une phobie. Seulement, il faudra quand même se montrer patient et persévérant mais aussi savoir demander de l’aide. Un ami ou un parent pourra vous aider lors de cette démarche.
developper phobieDévelopper une phobie – Source : spm
1. Eviter la distraction
D’autant plus lorsque l’on reprend un volant après une longue pause, il faudra se montrer particulièrement concentré. Ceux qui ont peur de perdre le contrôle en voiture pourront se rassurer en évitant les discussions pour porter entièrement son attention sur la circulation.
2. Concentrez-vous sur le moment présent
Les personnes d’un naturel anxieux ont tendance à penser à plusieurs choses simultanément. Or, conduire sans être dans un état de pleine conscience peut être dangereux car une seconde de distraction peut créer un enchaînement dangereux. Concentrez-vous sur vos sens, comme vos mains qui touchent le volant, vos yeux qui regardent le rétroviseur et le son des autres voitures. Cette pause de votre flot de pensées vous aidera à conduire de façon fluide et sereine.
3. Lutter contre l’ angoisse par le connu
Si vous venez de commencer à conduire, n’empruntez pas des itinéraires complexes. Choisissez des chemins familiers qui ne sont pas loin de votre domicile. Pour vos premiers jours de circulation, choisissez la facilité en conduisant dans les quartiers que vous connaissez jusqu’au bout des doigts.
calmer angoissesCalmer les angoisses – Source : spm
4. Soyez régulier
Pour vaincre durablement votre peur de conduire, prenez le volant tous les jours même si vous n’avez pas besoin de vous déplacer. Afin de regagner confiance dans votre capacité à conduire, veillez à conduire au moins 15 jours et ce, même s’il pleut. Ne faites pas de pause lors des premiers jours car vous pourriez perdre la main alors que vous prenez une nouvelle habitude. Gardez votre discipline quotidienne et votre motivation car le temps que vous allouez à la conduite vous aidera à être plus alerte.
peursPeurs – Source : spm
5. Lancez-vous des défis
A mesure que votre niveau évolue, vous pouvez augmenter la difficulté de vos manœuvres. Après avoir emprunté des itinéraires familiers, tentez de faire un créneau assez ardu. A chaque fois que vous relevez un défi, pensez au prochain pour devenir un as du volant et oublier la peur, qui peut se manifester sous plusieurs formes.
6. Soyez bienveillant avec vous-mêmes
Dans ce chemin qu’est l’apprentissage ou la reprise avec la conduite, il est possible que vous fassiez des erreurs mais ne soyez pas sévère avec vous. Chaque conducteur prend un temps qui lui est propre pour maîtriser sa voiture, certains prennent plus de temps et cela n’est pas forcément une mauvaise chose.
7. Apprenez à contrôler le stress
Le meilleur défi que vous apprendra la reprise de la conduite est le contrôle de votre stress et de vos pensées négatives. L’essentiel est d’en prendre conscience et de ne pas vous laisser submerger par ces mauvaises suggestions et discours intérieurs toxiques. Si vous vous sentez angoissé, regardez tout le chemin que vous avez parcouru dans la maîtrise de votre automobile alors ne laissez aucune place au découragement. Les affirmations positives peuvent être un outil judicieux pour reprendre confiance en vous !
8. Côtoyer des personnes qui sont bienveillantes avec vous
S’il est important d’apprendre à apprivoiser soi-même son stress, il est important d’être bien entouré lorsque l’on conduit. Et pour cause, il est recommandé lors des premières semaines d’être scrupuleux dans le choix de ses copilotes. Un proche lui-même angoissé ne vous aidera pas à reprendre confiance en vous au volant. Choisissez plutôt un membre de votre entourage calme qui saura vous apaiser si vous faites une erreur sur la route. Quelqu’un qui est enclin à la panique peut vous mettre dans des situations dangereuses.