Calogero menace Jordan Bardella de le poursuivre en justice : ce qui n’a pas du tout plu au chanteur

 

Lors d’un meeting au Dôme de Paris, l’un des derniers avant les élections européennes du 9 juin, Jordan Bardella a diffusé « 1987 » de Calogero pour clôturer son discours. Cette décision a immédiatement suscité des réactions en ligne. Le compte @EnModeMacron a rappelé sur Twitter : « Pour rappel, 1987 est l’année où Jean-Marie Le Pen parle pour la première fois du ‘point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale’« . En 1987, Jean-Marie Le Pen, alors à la tête du Front National, avait déclaré que les chambres à gaz n’étaient qu’un « point de détail de l’histoire » de la Seconde Guerre mondiale. Ces propos, restés tristement célèbres, continuent de hanter le parti. Ainsi, l’utilisation de la chanson « 1987 » par Jordan Bardella a été perçue par certains comme une provocation délibérée, voire un clin d’œil à ce passé controversé.

CALOGERO EN COLÈRE CONTRE JORDAN BARDELLA
Calogero, profondément outré, a rapidement réagi sur les réseaux sociaux. Dans un message posté sur Instagram, l’artiste de 52 ans a exprimé sa colère : »À aucun moment, je n’ai donné une quelconque autorisation d’y diffuser ma musique. J’affirme que jamais je ne l’aurais donnée« . Le chanteur a souligné que ses chansons n’étaient pas destinées à servir des fins politiques, quelle que soit l’idéologie en question. Selon lui, ses chansons « appartiennent au public et seulement au public », a-t-il insisté.

Paul École, l’auteur des paroles de « 1987« , partage l’indignation de Calogero. Ensemble, ils déplorent une atteinte à leur droit moral, estimant que leur œuvre a été détournée pour servir un discours politique qu’ils ne cautionnent pas. « Je m’oppose fermement à ce que l’on, quelque parti que ce soit, récupère ma musique« , a déclaré Calogero, ajoutant qu’il envisageait de donner une suite judiciaire à cette affaire. Calogero reste donc déterminé à défendre son intégrité artistique et à protéger son œuvre contre toute récupération non désirée.

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