
Si ces picotements deviennent récurrents ou persistent, mieux vaut consulter. Plusieurs causes possibles :
- Un manque de vitamines (surtout B1, B6, B12 ou E) peut perturber le système nerveux.
- Le diabète, avec ses possibles complications nerveuses (neuropathies).
- Une mauvaise circulation sanguine qui réduit l’oxygénation des extrémités.
- Certains dérèglements hormonaux, comme une thyroïde paresseuse.
Une simple prise de sang permet souvent d’identifier l’origine du problème.
Les causes moins fréquentes mais à connaître
Plus rarement, ces symptômes peuvent révéler des affections neurologiques spécifiques (pas de panique, c’est l’exception !) :
- La sclérose en plaques peut provoquer des engourdissements persistants.
- Un AVC débutant se signale parfois par une perte de sensibilité unilatérale.
- Une compression médullaire (comme une hernie cervicale) peut affecter membres supérieurs ou inférieurs.
- Certaines migraines particulières s’accompagnent parfois de sensations anormales.
- Les crises d’angoisse, avec leur respiration accélérée, peuvent engourdir certaines zones.
Si ces symptômes s’aggravent ou s’accompagnent d’autres signes alarmants (difficultés d’élocution, faiblesse musculaire, vertiges…), consultez sans tarder.
Alors, quand vraiment s’inquiéter ?
Pas de psychose inutile ! La majorité de ces sensations sont passagères et sans gravité. Mais si elles se répètent, durent ou s’associent à d’autres troubles, une consultation s’impose. Parfois, un examen simple suffit à écarter tout risque.
Votre corps vous envoie des signaux… et ces petits picotements valent parfois la peine d’être écoutés.