Un homme de 76 ans, paralysé par la polio à l’âge de 6 ans, était l’un des derniers à vivre avec un poumon en acier

À une époque où la différence suscitait malaise et rejet, Paul décide de ne pas se laisser enfermer dans les cases. Avec l’aide d’une kinésithérapeute, il apprend une technique de respiration appelée « respiration de grenouille ». Elle lui promet un chiot s’il parvient à rester trois minutes hors de la machine. Il y arrive. Et il ne s’arrête plus.

Il décroche un diplôme… sans jamais aller en cours

Malgré les refus et les obstacles, Paul devient le premier élève de Dallas à obtenir son bac sans avoir assisté aux cours. Il enchaîne avec l’université, puis la faculté de droit. « Ils m’ont dit que j’étais trop handicapé », raconte-t-il. Il s’accroche. Il réussit. Il devient avocat. Pendant plus de 30 ans, il plaide, conseille, défend. Tout cela depuis son lit médicalisé métallique.

Une vie pleine, riche et inspirante

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Paul écrit aussi un livre, avec un simple stylo fixé à un bâton. Il voyage, étudie, partage. Son poumon artificiel, il l’emmène partout. Même à la fac. Même en résidence universitaire. Il fait sourire, il fascine, il impressionne. Lorsque sa machine tombe presque en panne, une vidéo sur YouTube mobilise une communauté passionnée qui l’aide à trouver des pièces détachées. Dans des granges, des garages, des vide-greniers.

Un dernier souffle en mars 2024, mais une lumière qui ne s’éteint pas

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Paul s’est éteint à 76 ans. Mais son histoire, elle, continue de résonner. Son frère Philip garde de lui l’image d’un homme chaleureux, drôle, parfois un peu têtu, mais toujours lumineux. Un frère comme les autres, malgré l’incroyable.

Sa vie nous rappelle une chose précieuse : on peut être confiné dans un tube de métal et rester infiniment libre.

Parfois, la plus grande force, c’est simplement de continuer à croire que tout est possible.

Merci à tous ceux qui liront ces lignes

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