Les conclusions de l’étude ont mis en lumière une augmentation significative des « oscillations gamma », des ondes cérébrales étroitement liées à la mémoire et au rêve. En d’autres termes, avant la mort, le cerveau pourrait réactiver des souvenirs de manière similaire à un état onirique. Vous avez peut-être déjà entendu l’idée selon laquelle notre vie défilerait devant nos yeux au moment fatidique ? Cette étude suggère que ce phénomène pourrait être bien plus que de simples croyances populaires.
Un schéma déjà observé chez les animaux
Ce qui rend cette découverte encore plus fascinante, c’est qu’un schéma cérébral similaire avait déjà été remarqué chez des rats en fin de vie. Cependant, c’est la première fois qu’une telle activité est enregistrée chez un être humain. Cela soulève une question intrigante : revivons-nous réellement nos souvenirs les plus marquants au moment de notre départ ?
Remise en question du moment précis de la fin
Le Dr Ajmal Zemmar, l’un des principaux chercheurs de l’étude, avance une théorie audacieuse. Selon lui, ces découvertes pourraient altérer notre perception du moment précis où la vie se termine. Cela soulève des interrogations éthiques, notamment sur la question du don d’organes. Si le cerveau reste actif quelques instants après l’arrêt cardiaque, est-ce que cela signifie que la conscience persiste brièvement après la mort clinique ?