10 symptômes du cancer à identifier

En 2018, 382 000 nouveaux cas de cancers ont été déclarés en France, tous types confondus. Ces estimations recensées par Santé Publique France et l’Institut national du cancer révèlent une hausse de 6% chez les hommes et de 45% chez les femmes en l’espace de 18 ans, entre 1990 et 2018. Le cancer de la prostate étant le plus fréquent chez les hommes et le cancer du sein arrivant en tête de liste pour le sexe féminin. Au vu de ces chiffres et de l’incidence de ce mal susceptible de toucher 1 femme sur 6 et 1 homme sur 5 dans le monde, la sensibilisation est donc cruciale, à commencer par les symptômes que l’on a tendance à négliger. Pour faire le point, le Figaro passe en revue 10 signes dont on ne parle pas assez.

Reconnu comme le “mal du siècle”, le cancer est en réalité un terme générique qui désigne une pléthore de maladies hétérogènes. Différentes de par leur nature, leurs facteurs de risques, leur diagnostic ou encore leur traitement, celles-ci ont tout de même un point en commun qui est à l’origine de leur apparition : une multiplication anarchique de cellules anormales dans le corps. Celles-ci pouvant s’étendre à d’autres tissus de l’organisme à travers les vaisseaux sanguins ou lymphatiques et envahir des organes adjacents à ceux initialement touchés. On parle alors de métastases, principales causes de décès en cas de cancer.

30 à 50% de cancers peuvent être prévenus

Selon l’OMS, un grand nombre de cancers pourraient être prévenus, près de la moitié d’entre eux étant associés à des facteurs de risque modifiables dont le tabagisme, l’obésité, la consommation insuffisante de fruits et légumes, la sédentarité ou encore l’alcool. En effet, l’hygiène de vie joue un rôle clé dans le développement de la maladie. D’après une étude américaine menée par des chercheurs de l’université d’Harvard, un décès sur deux pourrait être évité si ces facteurs de risque quotidiens étaient pris en charge, à l’exception de certains cancers fortement liés à d’autres facteurs environnementaux.

Les résultats de leur étude n’ont pas manqué de susciter l’approbation d’autres scientifiques, notamment le Pr Catherine Hill, épidémiologiste à l’Institut Gustave-Roussy qui identifie ces mêmes facteurs de risque pour la population française.

Le dépistage en France: quelles initiatives?

la suite page suivant

Laisser un commentaire